Notre avancée dans Shadowlands

Salut à toi, visiteur !

Tu te dis que notre petite Tribu a l'air bien sympathique mais tu te demandes ce que nous sommes capables de faire ?
Tu ne voudrais pas rouler sur des boss que tu n'as pas encore rencontrés ni, au contraire, galérer avec nous sur d'affreux qui te font déjà rire depuis longtemps ?

Tu trouveras plus bas les réponses à tes questions, sous la forme d'une galerie de photos de nos downs...
Pour Shadowlands notre avancée se fait en mode Héroïque (HM).

Si tu veux, tu peux aussi aller lire nos exploits du temps de Battle for Azeroth, Legion, Warlords of Draenor, de la Pandarie ou de Cataclysme.

Après deux semaines de découvertes dans les toute nouvelles régions de Shadowlands, nous arrivons en nombre devant le château de l'infâme Denathrius, qui détourne tout l'anima du Paradis au profit du Geôlier dans son Antre. C'est très très vilain, et nous on est très motivés pour qu'il arrête. Et nous refile un peu d'équipement aussi, parce qu'il faut avouer que nous sommes très inégalement préparés

Peu après l'entrée, nous voilà déjà devant Hurlaile, une version sous anabolisants des gargouilles de pierre qui gardent Revendreth. Il a un cri qui fait saigner les oreilles, des copains qui font saigner le reste et des sonars qui font peur. Tiens, c'est marrant, il me semblait que les sonars en P1 n'étaient que pour le HM ? Boah, ils ont dû modifier...

Bon mais il nous défonce, quand même ! On a beau être en stuff de la chouette, ça ne devrait pas être si difficile... À moins que... Hum hum, oui alors vous allez rire, on est en HM
Bon, au moins on a vu qu'on n'est pas trop prêts encore, et qu'il va bien falloir passer par le NM pour apprendre et s'habiller correctement  

De retour en NM, c'est nettement plus abordable, et après quelques ajustements, la gargouille nous laisse passer.
C'est reparti pour une extension de raiiiiiiiids !

2020 se termine et de notre côté, nous clôturons notre découverte du raid en NM avec la tête de l'ignoble Denathrius.
Et comme toujours, il faut maintenant tout refaire en HM, qui est le niveau de difficulté que nous visons.

Retour devant Hurlaile, donc, ses cris assourdissants, ses flaques de dégueu et ses sonars flippants.
Pif, paf, crok : ça n'a pas fait un pli.

GG la Tribu, allez hop !

Derrière la grosse gargouille se cache un chasseur bien accompagné. Les trois familiers du bonhomme ne font rien qu'à nous embêter, heureusement comme souvent ils ont la bonne idée de venir l'un après l'autre (alors qu'admettons-le, tous ensemble serait bien plus efficace. mais n'allons pas leur donner trop d'idées)

Margore, Bargast et Hecutis vont donc successivement nous pousser à nous packer sur le copain, à healer une pauvre âme perdue tout en contrôlant l'add le temps qu'il oublie son bouclier, et à placer des zones de crasse bien loin histoire de ne pas recouvrir la salle.
Tout ça en évitant l'infâme triple kamehamea du boss.

Tranquille !

Direction les égouts pour la suite : les petits malins se sont rendus compte qu'on arrivait et ont fermé les portes !

Nous débouchons chez le Destructeur Affamé (il a qu'à bouffer des rats ! y'en a plein pas loin...) et séparons le groupe en trois paquets bien propres, histoire de répartir les zones de miasmes et d'avoir des emplacements clairs pour les rayons de la mort.

Un essai pour que la GM comprenne le coup des orbes, un essai pour le manger !
La suite s'annonce un peu plus crispante...

Après une belle série de trashs (loots... enfin pour certains), nous arrivons devant l'Artificier et ses portails. Et ses pièges. Et ses graines. Et son tourbillon de la mooooooort

Sauf foirage, c'est clairement la dernière phase qui nous aura posé des soucis : comment éviter les rayons et les pièges tout en courant désespérément contre le vent sinon paf le chien ? Finalement, un placement radicalement différent des portails pendant cette phase ainsi qu'un bon Weak Aura nous permettra de garder suffisamment de gens en vie pour l'achever. Ou presque ? Après deux beaux essais à moins de 1%...... bon cette fois tu vas crever oui ?

Mercredi, nouveau soir de raid, nous avalons prestement les quatre premiers boss et arrivons devant Kael'Thas, en bien mauvaise posture. Faut-il vraiment qu'on aide ce traître ? Mais oui, il va se racheter et expier, enfin... on espère !

Beaucoup de soins à fournir donc ici, et une belle troupe de différents adds à éliminer pour éviter la surchauffe. Ne pas oublier de donner son sang pour aider... La gestion des transitions est ici capitale ; c'est finalement en évitant d'avoir 50 mobs sur la tête pendant ces phases où on ne voyait plus rien que nous avons réussi à sauver KT.

Et rappelez-vous, en dernière phase, celui qui se chope la flaque se sacrifie ! Enfin... si c'est pas le RL

Direction l'autre bout du château pour affronter Dame Inerva Sombreveine, que nous avions déjà croisée pendant les quêtes de Revendreth. La gardienne des cuves d'anima n'aime pas trop qu'on y touche et nous le fait savoir en nous envoyant des tas de saletés sous les pieds, dans la salle et sous forme d'adds, avec des variantes rigolotes de type mortelles.

Mais nos deux valeureux videurs de cuves ont l’œil affûté et ne laisseront pas les pièges d'Inerva nous affecter trop fort. Rends l'anima, madame !

Direction la salle de bal à présent, pour vérifier si on a bien compris l'étiquette de Revendreth et qu'on est capables de bien se comporter dans la haute société. Et de tarter proprement, aussi.

Trois boss ici, et l'ordre dans lequel on les descend modifie beaucoup le combat. Il va falloir choisir quelle capacité spéciale on peut gérer en troisième phase, avec comme possibilités un gros add qui

Ah, pardon, c'est l'heure de danser. Et on se trémousse sur la droite ! Faites un entrechat !

un gros add qui tabasse, une légion de danseurs parmi lesquels il faut repérer et tuer celui qui nous laissera une petite zone safe, ou encore des flaques et des piques...

Après quelques tentatives Frieda > Stavros > Niklaus, nous inversons finalement les deux derniers. Un dernier try, on donne tout ce qu'on a pour finir au plus vite, et ça y est ! Bravo les danseurs

Le dancefloor est fermé, même les videurs ont été virés, il est temps de retourner à l'entrée car il semblerait que notre expédition a été remarquée. C'est maintenant un géant qui habite la salle de Hurlaile, et il est pas content du tout.

Le timing est assez serré ici : l'affreux n'a que quatre piliers à démolir pour s'auto-assommer, pas un de plus. Et il nous envoie des cailloux magiques qui laissent des flaques de crasse absolument partout.
La clé ? Bien rester ensemble pour éviter de recouvrir la salle de saleté, bien se placer pour que les heals puissent travailler, bien rester enchaîné avec son copain (même s'il se fait grip), bien tataner quand il est dans les vapes, bien sortir de la zone de ses gros pieds, et advienne que pourra.

La vue du départ, tout confort, on n'est pas serrés du tout :

Nous continuons de monter dans le donjon du château Nathria, bien décidés à déboulonner Dénathrius avant qu'il n'ait asséché le Paradis en détournant l'anima. Mais avant le maître des lieux, ce sont ses fidèles généraux qui nous barrent la route. Plutôt efficacement, d'ailleurs, avec des techniques variées et surtout violentes.

Placements et déplacements vont donc être la clé, et il faudra effectuer une exécution quasi parfaite pour ne pas être punis trop tôt. Dernier pull avant la pause, bien concentrés, ça passe, ça passe, on est encore vivants dis donc, ça passe bien ! Et c'est GG

Les généraux à terre, il ne reste plus que le maître des lieux devant nous, en haut de sa tour. Et il faut bien admettre qu'il a eu le temps de bien se préparer, avec l'aide de sa précieuse épée Rémornia et de quelques fantassins qu'il avait mis de côté.

Un vrai combat de fin de palier, avec trois phases très différentes qui nous promettent une progression par paliers et beaucoup de sueur avant d'arriver en P3 suffisamment frais pour la bosser. Et une fois là, encore faut-il que nous tapions assez fort pour en terminer avant que la salle ne soit entièrement recouverte de vomi rouge...

De bons placements en P1 avec une rota des heals aux petits oignons, bien surveiller ses pieds et les changements de côté en P2, puis tout envoyer en fin de combat, advienne que pourra. Allez Denath, au trou !

GG la Tribu et merci à nos deux invités du jour, Raemar et Luxmane !

Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu un patch majeur juste au moment des départs en vacances... Pas la meilleure période pour nous, qui combattons généralement avec un groupe d'une quinzaine de personnes seulement.

Mais vaille que vaille, nous découvrons le Sanctum de la Domination en NM à notre rythme, avec les effectifs disponibles chaque semaine. Sans souci jusque Kel'thuzad, et puis finalement sans trop de soucis même après, Sylvanas nous ayant fait transpirer une grosse heure en gigotant dans tous les sens.

Retour à l'entrée donc, en HM cette fois, pour entamer notre véritable progress avec le Naphtrémens, cette infâme brute qui nettoie Tourment des aventuriers présomptueux, malchanceux ou distraits.

Packés, pas packés, aligné avec le copain, ah tiens faut soak des machins maintenant. Bon bah soakons alors, sans oublier de se dépêcher d'aller dans la zone safe (un mécanisme qu'on retrouvera au moins quatre fois dans ce raid, vous êtes prévenus). Le Naphtrémens finit par s'énerver fort sur nos tanks qui n'avaient rien demandé, puis sur Belté qui espérait naïvement pouvoir compter sur ses pouvoirs d'anima. Fallait taper moins fort, chef

Et bravo la Tribu !

Derrière le Naphtrémens, nous entrons dans la grosse partie du bâtiment, un dédale sur plusieurs niveaux qu'a priori nous allons arpenter de long en large, puisque chaque wipe nous replace à l'entrée... C'est-à-dire vraiment très loin, car l'endroit est gigantesque et rempli d'Antreliges et autres alliés du Geôlier.

On arrive sur une grande plate-forme où se repose l'Œil du Geôlier, qui ne nous avait pas manqués dans l'Antre.
Ah. Il y a un rayon... Traditionnellement LA mécanique qui nous décime une Tribu.
À part le rayon, il y a des flaques de caca à placer, des adds, des zones à éviter et puis cette nouveauté du HM, un soak suivi de chaînes suivies d'un add.

Eh bien je vous le donne en mille, c'est le rayon qui nous a démoli les premiers essais ("ah ça va beaucoup plus vite", "non mais comment ça le spécial Venthyr marche plus ?" mais aussi "non mais j'étais stun fallait que je ramasse mes âmes"), mais bien guidés et en anticipant un chouïa plus, ça se passe finalement tout à fait bien. GG !

Après Neuneuil et une nouvelle enfilade de couloirs compliqués peuplés d'ennemis, nous arrivons dans une grande salle circulaire où nous attend Sylvanas pour faire les présentations. Au centre, une petite équipe de héros qui ont déjà sauvé Azeroth à de nombreuses reprises. Tout autour, neuf Val'kyrs qui ont déjà rez Sylvanas trois fois.

Autant dire que si on veut un jour éliminer Sylvanas (mais qui peut bien avoir envie de ça ?), il est plutôt judicieux de commencer par sa troupe de ressusciteuses ailées. Ceci dit, nous n'en tartons que trois, les six autres restant sagement hors de portée à nous balancer des rayons marron sous les pieds ou une grosse baffe à soak, de préférence exactement en même temps que d'autres mécaniques nous forçant à être répartis dans la salle...

En l'absence de nos cacs, tous les distants rouvrent leur grimoire pour placer les interruptions à portée de main. On tâtonne un peu avec le timing des saletés, qu'on arrive plutôt bien à gérer, mais les quantités de dégâts sont tels qu'on ajoute un heal. Aaah ben tout de suite, on respire un peu mieux, et on peut tenir l'emballage final dans une volée de plumes.

Mais on le sait bien, hein, que les six autres vont rez les trois qu'on a tuées. Nous on voulait juste passer vous savez. Et looter, aussi, un peu.

Après les Neuf, nous choisissons d'aller couper le sifflet à Garrosh qui s'égosille à nous casser les oreilles. Il faut dire que Dormazain n'y va pas de main morte pour lui faire expier ses nombreux péchés (c'est peine perdue, Jack, on le connaît nous, c'est mort).

À l'attaque, donc ! La seule nouveauté du HM semble être un bombardement régulier de givre, rien de bien compliqué, pas rester dans les flaques blabla. Oh mais dis donc, ça serait pas aussi genre dix fois plus rapide la danse des tourments ?
Ah beh oui... Il faut donc sortir tout l'attirail pour courir vite, et avoir l'œil pour repérer la prochaine zone safe dès que possible. Surtout quand il faut taper les adds et casser les chaînes en même temps, histoire de pimenter la rencontre !

Allez Garrosh, il est temps de tirer ta révérence.

À l'autre bout de cet étage, on tombe sur une vieille connaissance, enfin ce qu'il en reste, à savoir "une âme prisonnière d'un carcan en ombre-acier" condamnée à un tourment éternel. On ne va pas décemment le laisser comme ça, on va l'aider !

Il n'a pourtant pas l'air trop d'accord, puisqu'il nous met des flaques, des rayons et des orbes dans les pattes. Rien de trop inquiétant pour nous, mais voici la mécanique principale : un débuff qui fait valdinguer tout le raid quand il est dissipé. Et pour corser l'histoire, il y en a deux en même temps. Il faut donc un bon timing et un bon placement pour pouvoir faire les deux à la suite.

À moins que ?
Dans un raid avec trois prêtres, on peut se la tenter à la dissipation de masse, dis donc, aller-retour en un clin d'œil, le tour est joué, non ? Albi jure que "ça a marché quand on était dos à dos", mais Belté en bon scientifique veut des preuves et surtout comprendre comment diable ça peut bien marcher.

Nous sommes donc partis pour une divertissante série d'expérimentations, et sûrement que dans son petit carnet de raids notre vénéré RL a tout bien noté avant de consulter l'arbitrage vidéo pour annoter chaque cas.
Et la conclusion est : "ça marche quand on est dos à dos, le numéro 1 à l'extérieur qui regarde vers le vide et le numéro 2 à l'intérieur qui regarde le boss". Et pas autrement. Et oui c'est la roulette russe quand on ne connaît pas son numéro  

Alors, qui c'est qu'est mort ?
Bah c'est le Vestige de Ner'Zhul, pardi

L'équipe de traduction pour la version française de Wow a beau avoir été manifestement décimée (au vu des nombreux bugs et erreurs), il leur reste tout de même de quoi faire une très jolie transcription de "Painsmith Raznal", le nom de notre nouvel ami en version originale.

Ceci étant dit, nous sommes maintenant devant le concepteur des pièges de Torghast, oui vous savez, les haches qui pendulent, les piques qui sortent du sol, les courants électriques et les explosions qui vous tombent dessus juste quand vous essayez de choisir un pouvoir.
Très contents de lui tarter la face à celui-là, donc, mais on s'en doute il va nous en faire voir de toutes les couleurs !

Effectivement, c'est le festival des trucs à éviter, que ce soit des piques, des boules ou des flaques de feu. Par là dessus, deux copains enfilent le costume de Pousstoidlà et quatre autres pondent des pièges qui ne doivent absolument pas se déclencher en rafale... La salle est couverte de marqueurs pour que chacun sache où aller dans la panique, car panique il y aura quand vous devrez aller poser votre piège tout en évitant le mur de piques et en tapant la boule du milieu

Un bel exemple d'apprentissage progressif, pour finir en beauté sur un essai presque parfait ! GG la Tribu

Désormais au dernier étage du Sanctum, ça commence à sentir l'air frais et les beaux loots.
Mais d'abord il faut vaincre le Gardien des Fondateurs, qui protège les cryptogrammes (mais personne n'a daigné l'informer qu'on n'était pas là pour ça).

Une belle opération de tanking nous permet ici de simplifier les placements du raid et d'optimiser heal et dps. Et on en a bien besoin, car le soft enrage est juste à la limite de ce qu'on peut fournir.

Donc popos, runes, gros festin et tutti quanti, CD def au bon moment si on peut, on arrête de respirer et ça finit par marcher ! GG la Tribu

À l'autre bout de l'étage nous attend le Scribe du destin Roh-Kalo. Étant donné que nous sommes responsables de sa présence ici et de son état mental (oui Belté, on l'a croisé à Korthia le monsieur, et on a aidé des Nathrezims déguisés à le retrouver. Je sais que tu n'avais pas fait le lien, ne fais pas semblant), nous sommes assez motivés pour abréger ses souffrances.

Oui mais voilà, ça tourne dans sa salle à peu près comme dans sa tête : dans tous les sens, avec des trucs qui popent, des anneaux concentriques, des gros rayons qui viennent de l'autre bout-oui-là-bas-où-ton-regard-ne-va-pas, des bombes énormes, des distributeurs de bouboules mortelles et tout un tas d'adds à interrompre et ralentir. Et sur les anneaux, des runes qu'il faut accompagner vers leur serrure en marchant dessus.

Bref, un poil compliqué, mais la mécanique a le mérite d'être originale (à défaut de fonctionner toujours parfaitement).
Malgré un groupe de dix seulement, nous finissons par tout bien placer correctement et éviter suffisamment de crasses pour que nos heals nous gardent en vie

Nous bouclons l'étage avec une figure bien connue, l'affreuse liche Kel'Thuzad, qui est déjà morte au moins trois fois (c'est pratique, ces phylactères). Cette fois le phylactère est là aussi, ça nous arrange, on va pouvoir enfin le démolir définitivement.

Enfin... Essayer déjà c'est qu'il se défend bien, le bougre, avec des tonnes d'adds à interrompre impérativement, des piques de glace, des patinoires expansives... Et le phylactère lui-même n'est pas en reste, avec un gros rayon givrant, des flaques de crasse et finalement, un bon gros tourbillon bien monstrueux en dernier rempart.

Malgré tout, chaque phase est assez rapide si on se débrouille bien, et on arrive à limiter le flot continu de saletés pour lancer la phase d'exécution avec un groupe complet. Cette fois, c'est la bonne !

Pile poil un mois après KT, nous arrivons au bout du Sanctum en ramenant Sylvanas à la raison.

Un combat épique, digne de notre ancienne Cheffe de Guerre ~ Traîtresse ~ Reine Banshee ~ Maman, avec tout plein de mécaniques innovantes, complexes, punitives et parfois un peu buguées. Un combat long aussi, très long, sur lequel nous aurons progressé par à-coups et parfois semblé régresser, au désespoir de notre RL adoré.

Trois phases avec chacune leurs pièges mortels...
Tout d'abord des chaînes et des flèches, armes classiques pour Sylvanas, accompagnées de très joli tapis de crasses explosives.
Ensuite les copains Thrall et Jaina nous aident en posant des ponts, mais ces cons ils laissent des trous dedans, et en face y'a des armées de mobs et encore plus de crasses.
Et enfin des flèches-bombes et des zones de crasse à ramasser au bon moment pour les poser plus loin, là où ça gêne pas trop, mais fatalement la place vient à manquer quand les mécaniques du combat détruisent la zone de jeu petit à petit...

Quelques bons trys dont un à 0.petit % nous avaient fait espérer, et un dernier parfaitement maîtrisé avec un packing stratégique qui a tout changé : c'est simple, quand la cinématique s'est lancée on était partis pour la mettre à 40% plutôt qu'à 50

GG la Tribu !

Voilà cinq mois que le Geôlier est parti en vacances à Zereth Mortis, nous laissant sur les bras une Sylvanas pleine de remords en réalisant tout ce qu'elle a fait quand il lui manquait des morceaux d'âme.

Après avoir trouvé une autre entrée au domaine des Fondateurs, nous pouvons désormais nous attaquer à notre tâche récurrente de héros : sauver le monde. Il semblerait en effet que le vilain Zovaal aie très envie de s'approprier Azeroth et de faire un gros tabula rasa sur les grandes lois de l'existence. En gros, tout péter.

Pas de bol, il a réussi à entrer dans le Sépulcre, ce lieu sacré de la Création d'où nous allons devoir le déloger, mais évidemment sur notre route il y a d'abord tout un tas de sous-fifres à éliminer. Mais nous sommes bien prêts, avec une équipe remaniée (cinq mois, c'est long...)

C'est parti pour le Gardien Vigilant, donc, qui nous accueille dès l'entrée (gigantesque, tout comme la suite) en nous envoyant des vagues d'Automas, des rayons sous les pieds, des couloirs d'orbes pétillants et autres trucs très jolis. Après avoir dégommé trois matrices, on a enfin droit de voir le Gardien lui-même, pour lui faire comprendre proprement qu'on aimerait bien entrer, s'il vous plaît.

GG la Tribu & co, c'est reparti !

Derrière le Gardien, on trouve la première console de téléportation de la zone. Pas de vaisseau spatial dégueu avec une animation pourrie ici, on se transforme en boule de lumière et vogue la galère. C'est plus joli. À droite, donc, enfin en bas quoi.

Skolex, l'Insatiable vorace (tu le sens, qu'on va se faire bouffer ?) nous attend sagement dans son enclos sablonneux, et à voir les tremblements de terre quand il bouge, on sent que les tanks vont devoir serrer les miches un peu. En plus, ils sont pile au niveau de l'estomac, du coup quand ils tapotent ça rend le gros ver tout malade et il nous vomit dessus. Mais genre, bien.

Ajoutez à ça une vilaine malédiction stackable, et nous n'aurons pas de trop des indications précises de Belté pour les placements, les regroupements et les mouvements.

Allez hop, mon loot, pdf, au lit. Comment ça, la photo ? Oups...
Évidemment pendant qu'on ramenait les pressés de dormir, le cadavre a disparu. Vous allez devoir nous croire sur parole.

Après le gros ver, demi-tour pour aller chatouiller Dausegne, réputé plus abordable dans cette première partie de raid.
Attention ça bump sur la route, mais on atteint l'arène sans encombres pour affronter l'Oracle Déchu.

Pas de soucis majeurs ici, principalement un bon placement à adopter en anticipant bien les vagues d'ombre et les rayons, sans oublier d'interrompre proprement l'add. Après une première tentative pour trouver nos marques et éviter de se mettre dos au mur avant de se faire pousser ou rester dans la grande zone noire, notre vénéré Belté nous guide sans faiblir vers une belle victoire.

On peut maintenant faire les fiers en monture pour la photo